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L’allergie aux chats

Avant d’envisager un abandon de votre animal parce-que vous êtes allergique, assurez-vous que toutes les possibilités ont bien été exploitées…

Quelles sont les causes de l’allergie aux chats ?

L’allergie aux chats est deux fois plus fréquente que l’allergie aux chiens. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la fourrure ou les poils qui sont les véritables problèmes. Les personnes allergiques aux chats sont en fait allergiques aux sécrétions du chat, la salive, l’urine et les fragments de peau morte. L’allergie aux chats peut toucher l’adulte et l’enfant.

Pourquoi ces sécrétions provoquent-elles une telle réaction dans votre corps ?

Les personnes souffrant d’allergies ont un système immunitaire trop réactif (hypersensible). Leur corps se met en ‘mode défense’, les squames de chat sont considérés comme de dangereux envahisseurs tel un virus, et votre corps s’en défend comme il le ferait contre une bactérie ou un virus. Les symptômes de l’allergie sont les effets secondaires provoqués par l’assaut de l’allergène.

Les chats sont de fantastiques transporteurs d’allergènes.

Gardez à l’esprit que même si vous n’avez pas une réelle allergie aux chats, il peut encore indirectement faire éclater d’autres allergies. Quand ils sont dehors, les chats peuvent vous rapporter du pollen, des moisissures et bien d’autres allergènes sur leur fourrure.

Quels sont les symptômes de l’allergie aux chats ?

Les symptômes peuvent comprendre :

  • Toux et respiration sifflante;
  • Urticaire, éruption cutanée sur la poitrine ou le visage;
  • Démangeaisons des yeux, écoulements;
  • Rougeur de la peau à l’endroit où le chat a griffé;
  • Démangeaisons;
  • Congestion nasale;
  • Éternuements;
  • Sensation de gorge qui gratte.

L’apparition des symptômes peut se développer en quelques minutes jusqu’à plusieurs heures.

Environ 30% des personnes vivant avec un asthme allergique sévère font des crises après avoir été en contact avec un chat.

Savoir reconnaître une allergie aux chats

Bien que les symptômes d’allergie à nos félins favoris semblent assez évidents, il se peut qu’il n’en soit pas la cause. Il est préférable d’avoir la confirmation d’un médecin, celui-ci peut vous faire un test allergique cutané (en vue d’une désensibilisation) ou un prélèvement de sang pour voir si vous êtes allergique, et si oui à quels allergènes. Ainsi, le médecin peut aussi vous conseiller de vivre sans chat(s) pendant quelques mois pour voir si vos symptômes allergiques s’atténuent.

Les solutions et traitements pour lutter contre une allergie aux chats

Les médicaments standards anti-allergies peuvent aider à contrôler les symptômes de l’allergie aux chats de façon éphémère.

Votre médecin pourrait vous recommander :

  • Les antihistaminiques, disponibles en pharmacie, comme Benadryl, Claritin, ou Allegra Zyrtec délivrés sous ordonnance. Certains antihistaminiques se présentent sous forme de vaporisateurs nasaux comme Astelin;
  • Les décongestionnants, comme Sudafed ou Allegra-D;
  • D’autres médicaments sont disponibles, qui ont une incidence sur les allergies ou les symptômes de l’asthme;
  • La prescription de stéroïdes, comme Flonase Nasonex est un traitement pour les allergies;
  • Les vaccins anti-allergies sont une autre alternative.

Concernant les vaccins anti-allergies, leur efficacité est contestée et le traitement complet peut prendre plusieurs années et ce traitement lourd est dangereux pour les enfants de moins de 5 ans. Mais il s’avère quand même être une réussite totale dans la plupart des cas. Demandez à votre médecin quelle est la solution la mieux adaptée selon les résultats des tests d’hypersensibilité.

Malheureusement, il n’existe aucun moyen de prévenir une allergie. Certaines études ont montré que l’exposition à des animaux de compagnie dès le plus jeune âge semble réduire le risque de développer des allergies plus tard. D’autre part, un enfant qui a déjà des tendances allergiques peut aggraver son cas en s’exposant à un animal de compagnie.

Si vous ne pouvez vous résoudre à vous séparer de votre matou, quelques précautions peuvent vous permettre de vivre en harmonie avec lui, tout dépendant de votre degré d’allergie :

  • Stériliser le chat si ce n’est pas déjà fait
  • Aspirer tapis et moquettes le plus fréquemment possible avec un aspirateur à filtre HEPA
  • Brosser le chat régulièrement
  • Appliquer une lotion anti-allergiques pour maîtres d’animaux au chat : www.tiendanimal.fr
  • Interdire l’accès à certaines pièces, notamment les chambres
  • Utiliser un purificateur d’air électronique qui aspire les allergènes
  • Effectuer un traitement désensibilisant

Références

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Vaccination

On peut vacciner le chat contre cinq maladies : le typhus, le coryza, la leucose, la rage et la chlamydiose. Mais il est rare que le chat ait besoin de tous ces vaccins à la fois. La vaccination a pour but de protéger les animaux qui seront exposés aux virus.

Explications

  • Le typhus : cette maladie est très contagieuse et entraîne souvent la mort, surtout chez les chatons. Elle se caractérise par une forte fièvre, des diarrhées, des vomissements et une forte déshydratation. Elle n’est pas transmissible à l’homme, ni aux autres animaux. Le virus responsable de cette maladie est très résistant et ne réagit pas efficacement aux médicaments ; la vaccination reste donc la meilleure arme contre le typhus.
  • Le coryza : cette maladie affecte l’ensemble des voies respiratoires du chat. Elle est rarement mortelle mais est très handicapante pour l’animal. Elle se traduit par de la fièvre, des écoulements nasaux, des ulcères de la bouche, des conjonctivites infectieuses et un manque d’appétit. Si le chat n’est pas traité à temps, il peut s’affaiblir très rapidement et mourir. Pour éviter tout risque de contamination, vaccinez-le et n’oubliez pas les rappels.
  • La leucose(FeLV) : Cette maladie touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans. Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l’organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe. Pendant cette phase, l’animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux. On estime généralement qu’en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV). Quand la maladie se développe, comme lorsqu’un homme souffre du SIDA, on observe une immunodéficience rendant l’animal très sensible à toutes les infections, on parle alors de maladies opportunistes. Le chat souffre aussi souvent d’une anémie, due au virus et aux infections opportunistes. Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu’un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n’entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne).
  • La rage : cette maladie est transmissible à l’homme et la vaccination de votre chat est donc obligatoire si vous séjournez dans un camping, si vous le placez dans une pension, si vous vous rendez dans une exposition ou dans les départements de la Moselle, de la Corse et à l’étranger. La vaccination contre la rage n’implique qu’une seule injection lorsque le chaton a 3 mois, contrairement aux autres maladies.
  • La chlamydiose : elle se traduit par une conjonctivite entraînant des rougeurs et des démangeaisons. Sachez que si votre chat est touché par la chlamydiose, il est rarement possible de la traiter définitivement. Ainsi, votre chat peut sembler guéri mais rester quand même contagieux. Cette maladie n’est cependant pas mortelle et atteint surtout les chats ayant vécu en communauté. Ainsi, parlez-en avec votre vétérinaire pour convenir de l’utilité de la vaccination.

Typhus et coryza

Tous les chats devraient être vaccinés contre le typhus et le coryza.

Le virus du typhus est très contagieux, résiste longtemps dans le milieu extérieur et peut être transporté par les humains vers les chats d’appartement.

Le coryza est très contagieux et un chat non vacciné peut l’attraper dans la salle d’attente d’un vétérinaire si le chat voisin éternue.

Leucose, rage et chlamydiose

On réserve généralement le vaccin de la leucose pour les chats qui sortent dehors (même si c’est seulement pendant les vacances).

Le virus est transmis par toutes les sécrétions des chats contaminés mais est peu résistant dans le milieu extérieur.

Un propriétaire de chat ne peut pas rapporter le virus (salissures des chaussures) et contaminer un chat « d’intérieur ».

Le vaccin contre la rage est obligatoire pour les chats vivant dans les départements infestés et allant beaucoup à l’extérieur.

La vaccination contre la chlamydiose (conjonctivite bactérienne) est à réserver aux chats d’exposition ou d’élevage car la maladie y est plus répandue.

La vaccination : un acte qui n’est pas anodin

La vaccination n’est pas un acte bénin. Elle permet au vétérinaire de faire un examen complet de l’animal et de détecter tout ce qui ne va pas.

Elle n’est pas dénuée de risque. Dans certains cas extrêmement rares, le chat peut faire une réaction allergique dans les heures qui suivent (œdème de la face, œdème du poumon, vomissements hémorragiques, choc conduisant à la mort).

C’est pourquoi il est conseillé de toujours surveiller son chat pendant les quatre à six heures qui suivent la vaccination.

Certains vaccins sont actuellement incriminés dans l’apparition de tumeurs souscutanées, les fibrosarcomes. Il est conseillé de ne pas utiliser de vaccins inactivés chez les chats qui ont été opérés de ces cancers.

Rappel de vaccination

En France il est requis de vacciner les chats tous les ans, certain vétérinaires pousseront le vice à faire refaire les deux injections de primo vaccination si vous dépassez la date de plus de 30 jours.

Aux USA, certaines organisations ont mis au point un compromis politique suggérant la vaccination tous les trois ans.

A savoir :

Les systèmes immunitaires des chiens et des chats sont entièrement matures à l’âge de 6 mois. Si un vaccin vivant atténué est donné après l’âge de 6 mois, il produit une immunité qui est bonne pour toute la vie du chien. Si un autre vaccin vivant atténué est donné un an plus tard, les anticorps du premier vaccin neutralisent les antigènes du second vaccin et il y a peu ou pas d’effet. Le titrage n’est pas « boosté » et il n’y a pas plus de celles de mémoire induites.

Non seulement les rappels annuels de vaccins sont inutiles, mais ils exposent l’animal à des risques potentiels de réactions allergiques et d’anémie hémolytique à médiation immunitaire (AIHA). « Il n’y a pas de documentation scientifique appuyant les conseils disant qu’il faut administrer annuellement des vaccins vivants atténués. »

Les chiots et les chatons reçoivent des anticorps via le lait maternel. Cette protection naturelle peut durer 8 à 14 semaines. Les chiots et les chatons ne devraient PAS être vaccinés A MOINS DE 8 semaines. En cas de vaccin avant l’âge de 8 semaines, l’immunité maternelle neutralisera le vaccin et peu de protection (de 0 à 38 %) sera produite. La vaccination à l’âge de 6 semaines retardera la synchronisation du premier vaccin vraiment efficace. Les vaccins administrés à 2 semaines d’intervalle suppriment plutôt que de stimuler le système immunitaire. Une série de vaccins doit commencer à 8 semaines et être administrée à 3-4 semaines d’intervalle jusqu’à l’âge de 16 semaines. Ensuite une autre vaccination après l’âge de 6 mois (habituellement à l’âge d’un an et 4 mois) donnera une immunité à vie.

Références :

Virus FIV / FELV

Définition FIV

Le virus de l’Immunodéficience Féline (VIF ou FIV, de l’anglais Feline Immunodeficiency Virus) est un virus qui cause le syndrome d’immunodéficience acquise (sida) du chat, une maladie virale grave du chat. Elle est due à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus, proche du VIH). Cette maladie découverte en 1986 est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections.

Cette maladie est équivalente au sida de l’Homme, mais il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme (les virus sont différents). Cette maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces et n’atteint donc que les chats.

Définition FELV

La leucose féline est une maladie causée par le virus leucémogène féline, aussi appelée couramment le virus de la leucose féline (ou FeLV, de l’anglais Feline leukemia virus) qui fut isolé pour la première fois dans les années 1960. Le test qui a permis de le mettre en évidence a été développé en 1973. Le virus de la leucose est un rétrovirus, un virus dans lequel l’information génétique est contenue dans l’ARN au lieu de l’ADN. Tous les rétrovirus, y compris le virus de l’immunodéficience féline (FIV) et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH ou HIV), produisent une enzyme appelée transcriptase inverse. La transcriptase inverse leur permet d’insérer des copies de leur matériel génétique dans celui des cellules qu’ils ont infectées. Bien qu’on les prenne souvent par erreur comme un seul virus, le FeLV et le FIV diffèrent sous bien des aspects :

  • Ils diffèrent entre autres par leur aspect : le FeLV est plutôt circulaire alors que le FIV est allongé.
  • Les deux virus sont également assez différents sur le plan génétique, et leurs protéines de surface diffèrent en taille et en composition.
  • Bien que de nombreuses maladies causées par le FeLV et le FIV soient similaires, les voies spécifiques par lesquelles elles sont causées sont différentes.

Transmission et populations à risque

Le FIV touche davantage les chats non stérilisés, et notamment les mâles non castrés, du fait de leur comportement à risque. Le FIV se transmet en effet généralement par morsure (sang et salive), par rapports sexuels ; la transmission de la mère au chaton peut avoir lieu, notamment par le biais de la lactation, mais elle est loin d’être automatique et un test positif n’aura de signification qu’après la perte des anticorps maternels. La transmission par simple léchage est rare mais possible. La transmission par l’intermédiaire d’objets ou surfaces est théoriquement possible mais rarissime, étant donné la fragilité du virus en milieu extérieur. Le vaccin contre le FIV a une efficacité limitée et n’est pas disponible en Europe. Il est rare que 2 chats stérilisés qui s’entendent bien se transmettent le FIV, mais l’isolement des chats positifs reste le meilleur moyen de prévention.

Pour le FeLV, la concentration du virus dans la salive est généralement élevée, mais celui-ci peut aussi se retrouver dans l’urine, les matières fécales, et bien sûr le sang. La transmission peut donc se faire par simple contacts oraux-nasals (« nez-à-nez », etc.), par léchage, par partage d’une gamelle voire d’une même litière. Les populations les plus vulnérables à une contamination sont les chatons de moins de 4 mois. 80 à 85% des chats de plus d’1 an développent une immunité naturelle au virus et combattrons l’infection avec succès si infectés. En revanche, seuls 15% des chatons de moins de 4 mois infectés pourront se renégativer. Généralement, les chats positifs au FeLV développent la maladie avant leurs 3 ans. La vaccination semble assez efficace après une primo-vaccination complète.
Si vous devez être famille d’accueil, il vaut mieux vacciner votre chat contre le FeLV et le chat que vous accueillez, et ce au moins 2 semaines avant de les mettre en contact (le temps que l’immunité se mette en place). Il peut donc être préférable de faire tester vos chats. En effet, la particularité de ces 2 virus est qu’ils peuvent rester latent des années, et tandis qu’un chat peut être porteur et potentiellement contaminer les autres, aucun signe extérieur ne le laisserait présager. Or, il peut s’avérer difficile de déterminer si un chat est en réalité porteur ou non de ces virus, un test pouvant se révéler positif, tandis qu’un autre pratiqué au même moment ou plus tard ne le sera pas. Tâchons d’expliquer pourquoi et d’y voir plus clair pour tester plus efficacement.

Détection

Nous vous conseillons Western blot pour le FIV, au moins 2 mois après l’infection supposée et uniquement sur des chats de plus de 6 mois. Pour le FeLV, PCR quantitative si possible, et sinon, test rapide puis 4 mois plus tard, IFA pour confirmation ou, à défaut, nouveau test rapide. Les chatons et chats vaccinés peuvent être testés pour le FeLV. L’explication ci-dessous pour les courageux !

Le test FIV

Il est inutile de faire tester un chaton pour le FIV avant ses 6 mois car les anticorps de la mère infectée peuvent passer dans le colostrom et induire des faux positifs. La plupart des chatons séropositifs deviendront ainsi séronégatifs (jusqu’à 100% selon certains études). Le test par PCR teste certes la présence d’antigènes, mais il est peu fiable et il faut dans tous les cas attendre au minimum 60 jours après l’infection potentielle (parfois plus) pour tester puis refaire un test pour confirmer l’infection. Chez l’immense majorité des chats, la primo-infection est suivie d’une période asymptomatique (sans symptômes) qui peut aller de quelques mois jusqu’à 10 ans selon certains auteurs. Les animaux infectés jeunes présentent une phase asymptomatique plus longue.

  • Des faux positifs peuvent avoir lieu dans les cas suivants : un chaton protégé par les anticorps maternels ; une erreur inhérente au test ; une erreur de manipulation.
  • Des faux négatifs sont possibles si : l’infection est trop récente ou au contraire, au stade final de la maladie (« stade SIDA » caractérisé par des complications infectieuses ou tumorales), en cas d’erreur de manipulation, d’erreur inhérente au test, ou à cause d’un « effet de zone ».
  • En cas de suspicion de FIV et de test négatif, un 2e test peut être effectué après un délais de 60 jours minimum après la dernière exposition supposée au virus (délais de séroconversion, c’est-à-dire phase où les anticorps apparaissent suffisamment dans le sang pour qu’on puisse les doser).
    Les tests sur sérum ou plasma sont plus efficaces que ceux effectués sur sang total (les globules rouges compris dans le sang « total » diminuent la sensibilité du test qui sera plus sensible s’il s’effectue uniquement sur le plasma, ou mieux, le sérum) .
  • Les tests rapides (ELISA) détectent certains des anticorps produits lors d’une infection au FIV. Les risques de faux-positifs sont très rares car la plupart des tests ELISA sont très spécifiques mais seulement si le test est bien fait et si les kits ont été bien conservés. Ainsi, certaines études ont montré qu’il pouvait y avoir jusqu’à 32% de faux positifs alors que les tests effectués par les fabriquant en laboratoire garantissaient une spécificité proche des 100%. D’autres études ont donné le chiffre de 20% de faux-positifs quand les tests sont effectués hors laboratoire. Les faux-négatifs sont en revanche rares. Une confirmation d’un résultat positif par Western blot est donc indispensable. Des résultats équivoques peuvent aussi avoir lieu si le chat a été récemment infecté et est en train d’opérer une séroconversion ou si le test est effectué sur sang total et donc moins sensible, ou encore si la concentration de virus est très importante, rendant la détection des anticorps plus difficile. La confirmation est encore nécessaire dans ce cas.
  • Le test par immunofluorescence IFA détecte un nombre bien plus élevé d’anticorps du FIV que le test ELISA. Il est donc plus fiable pour détecter ces anticorps. Les faux-positifs sont aussi plus rares (10%), mais certains ont lieu car son interprétation est plus subjective. Il peut permettre de confirmer un test positif à ELISA ou un test négatif chez un chat suspecté de FIV ou encore trancher un résultat discordant entre un test ELISA et un PCR.
  • Le Western blot détecte une série d’anticorps se fixant à des antigènes viraux et est utilisé comme test de confirmation. Passé le délai de séroconversion (2 mois), ce test est extrêmement fiable (98%).
  • La PCR détecte des antigènes voire l’ADN proviral du FIV dans le sang. L’avantage est qu’il détecte l’infection au FIV même sans présence d’anticorps spécifiques (donc peut dépister des chats avant leur séroconversion ou au dernier stade de la maladie). Cependant, le test PCR ne détecte pas tous les sous-types et variants du FIV et des faux-négatifs peuvent avoir lieu, de même si les charges virales sont sous le seuil de détection (ce qui est notamment le cas lors de la phase asymtomatique, très longue). Des faux-positifs peuvent aussi avoir lieu. La sensibilité et la spécificité des tests varient entre 40 et 100%. En cas de résultats discordants avec un test sur les anticorps, il convient d’en discuter avec le laboratoire ayant effectué le test PCR. Toutefois, la plupart des auteurs déconseillent ce test.

En conclusion, quand 2 tests effectués sont discordants, il est difficile d’établir le statut infectieux réel du chat. Un 3e test peut permettre de trancher. La sensibilité des tests par PCR n’est pas forcément meilleure, selon les tests PCR utilisés, et induisent davantage de faux-négatifs. De plus, la détection d’anticorps dans le sang périphérique est suffisante pour déterminer l’infection, tandis que les antigènes sont souvent présents en nombre insuffisant. Le Western Blot reste le test le plus fiable, avec le test ELISA s’il est bien pratiqué et avec des kits non défectueux. En outre, il convient d’interpréter un test positif à ELISA selon les circonstances : les faux-positifs sont plus probables chez un chat en bonne santé et issu d’une population à faible prévalence de la maladie (jeunes chats stérilisés par exemple). Le chat devra être absolument testé à nouveau par Western Blot pour confirmer l’infection.

Dans le cas de chats malades, il faut dépister au FIV les chats présentant une maladie chronique ou débilitante, de la fièvre ou une perte de poids ; ainsi que ceux présentant une anémie, une gingivite, une stomatite, une neuropénie, une glossite, un lymphome, et une infection respiratoire supérieure chronique.
Le test devrait être renouvelé 3 mois plus tard en cas de suspicion ou si le test est positif.

Le test FeLV

Là encore, tester n’est pas simple. Quel que soit le test, pour détecter l’infection, il faut attendre minimum 28 jours après l’exposition au virus. L’antigénémie peut même apparaître plusieurs mois après. En effet, les infections latentes sont courantes pour le FeLV. Les chats infectés n’émettent pas les protéines détectés par les tests classiques. Le test par PCR est nécessaire pour détecter ces infections latentes. La latence peut disparaître avec l’élimination progressive du virus. Cependant, certains chats vont maintenir l’infection latente qui se transformera en incubation prolongée, en une virémie transitoire (test qui se révèle positifs ou négatifs selon les périodes), en une apparition tardive d’une insuffisance médulaire (ce qui fait que certains chats infectés ne rejetteront pas le virus dans le sang et seront donc négatifs à Elisa et IFA) ou en une malignité tardive. La non-détection de la maladie est donc fréquente avec les tests rapides si la contamination est latente. De plus, des faux-négatifs peuvent avoir lieu avec le test IFA si le chat est leucopenique.
Les anticorps maternels ne perturbent pas le test, cependant, il est préférable d’attendre quelques mois pour éviter les faux-négatifs ou les positifs transitoires du fait d’une infection latente. Les anticorps contenus dans le vaccin FeLV ne perturbent pas non plus les résultats.

Etant donné que les chats FeLV positifs se renégativent dans la plupart des cas, un seul test positif à un moment donné sur un chat qui ne présente pas de signe clinique a peu de signification. Le test devra être refait 4 mois plus tard. Les tests ELISA sur salive ou larmes sont peu fiables. Le test PCR peut servir à détecter les infections latentes, mais si le chat présente des signes cliniques, alors le test ELISA est plus indiqué. Le test par PCR ne contourne pas le problème de la renégativation des chats.
Le test PCR est utile notamment comme test de confirmation. Le test rapide est surtout indiqué chez les chats malades, notamment s’ils sont atteints d’anémie, de maladies chroniques, lymphome, maladie de la moelle osseuse ou polyarthrite.

En résumé, la signification des tests est la suivante :

  • Un test ELISA positif indique la présence du virus dans le sang, indiquant une virémie à ce stade. Si le chat ne présente encore aucun symptôme, il y a de fortes chances qu’il surmonte l’infection dans un délai de 3 semaines à 4 mois. Il faut donc le retester 4 mois plus tard avec ELISA, ou pratiquer un test par PCR ou IFA pour confirmer le résultat. Les faux négatifs sont rares surtout chez un chat sain et dépendent de la sensibilité du test. Les faux-positifs sont moins fréquents avec test sur sérum ou plasma, mais les erreurs de manipulation ou dues à la mauvaise conservation du kit peuvent survenir.
  • Un test IFA positif indique la présence de cellules contaminées par le Felv. La contamination de la moelle osseuse n’intervient qu’après plusieurs semaines à compter de la contamination. Il y a donc de fortes chances pour que le chat positif à ce test ne puisse pas se renégativer, bien qu’une virémie transitoire soit encore possible (3% des cas). On peut retester le chat quelques mois plus tard pour confirmer le test, mais ce n’est pas indispensable. Ce test est négatif tant que le virus n’a pas atteint la moelle osseuse. Des faux positifs peuvent survenir si le test est mal pratiqué ; les faux-négatifs sont fréquents lors de la première phase de la virémie (< 4 mois). Ce test est assez fiable.
  • Un test PCR positif survient lors d’une virémie transitoire ou persistante, mais aussi en cas de latence ou si l’infection a été surmontée. C’est une méthode très sensible pour détecter le FeLV et il y a très peu de faux-négatifs. Une PCR quantitative permet de déterminer s’il s’agit d’une virémie persistante (quantité importante de « provirus ») ou d’une contamination surmontée voire latente (faibles quantités). En cas de PCR non quantitative positive accompagnée d’un autre test négatif, il peut s’agir d’un chat qui a surmonté l’infection, mais il y a une possibilité théorique que la présence de provirus puisse provoquer la maladie ou réactiver l’infection ou encore indiquer une néoplasie. Aucune étude ne permet à ce jour de prévoir avec exactitude les effets d’une contamination latente sur le long terme (Blackwell, 2006). La PCR quantitative reste le test le plus fiable, surtout si on ne peut en pratiquer qu’un seul.

Dans une communauté de chats où tous sont bien portants, il est rare que les chats soient contaminés par le FeLV. Une fois encore, un test positif obtenu sur un chat présentant un des symptômes du FeLV sera plus fiable qu’un résultat positif sur un chat sain. En cas de doute sur le résultat, il convient de confirmer le test, 4 mois plus tard.

Les chats positifs portent le FeLV dans leur salive et sont contaminants pour les autres chats. La vaccination est importante et elle n’est vraiment efficace qu’après une primo-vaccination complète et passé le délai garantissant l’immunité du chat.

Références:

Identification

Nouvelle puce électronique

puceUne mini-puce électronique pour les chats, 3 fois plus petite que la génération actuelle est disponible auprès de votre vétérinaire. Jusqu’à présent, les puces électroniques étaient injectées au moyen d’une canule mesurant en moyenne 2,6 mm de diamètre. Planet ID, fabricant et distributeur de transpondeurs, d’injecteurs et de systèmes de lecture, propose désormais un transpondeur de plus petite taille avec donc une canule d’injection elle aussi plus petite : 2,0 mm.

Nouvelle réglementation : Adieu le tatouage au dermographe…

puceS’il reste valable à condition de ne pas sortir de France, l’identification des chats se fait désormais essentiellement par l’injection d’un transpondeur plus communément appelé puce électronique. Cet acte est réalisé chez le vétérinaire, sans anesthésie. C’est 2012 le seul moyen d’identification officiel des chats.

 

  • Sur la puce électronique, le numéro comporte 15 chiffres, identifiant :
  • le pays (« 250 » pour la France)
  • l’espèce (« 26 » pour les carnivores domestiques : chiens, chats et furets)
  • le fabricant de la puce (2 chiffres) et
  • l’individu (8 chiffres)

Les réfractaires à la puce électronique lui ont reproché, à son apparition, d’être invisible à l’oeil nu et de ne pouvoir être détectée qu’à l’aide d’un appareil spécial. Cela est toujours vrai aujourd’hui, toutefois la puce électronique s’est largement démocratisée, et la plupart des personnes trouvant un chien errant ont le réflexe d’y penser.

En outre, tous les vétérinaires, la majorité des refuges, des services de fourrière, mais aussi la police, les pompiers et bon nombre d’éleveurs disposent d’un appareil pour détecter et lire le numéro d’identification par puce électronique d’un animal.

Que des avantages, par rapport à tous les inconvénients du tatouage qui nécessite une anesthésie, qui est falsifiable et qui s’estompe avec le temps !

Mode d’emploi de la puce électronique

puceLorsqu’un vétérinaire pose une puce électronique a un animal, il établit un certificat provisoire d’identification dont un feuillet revient au propriétaire et un exemplaire est envoyé à la Société d’identification électronique vétérinaire (SIEV). Le propriétaire reçoit ensuite une carte d’identification définitive, mais il faut compter plusieurs semaines pour l’obtenir.

Lors d’un déménagement ou d’un changement de propriétaire (à l’adoption par exemple), il suffit de renvoyer la partie correspondante de la carte d’identification au SIEV en suivant bien les instructions qui figurent sur la carte d’identification de l’animal.

À savoir : si vous choisissez ou avez choisi le tatouage, la procédure est presque similaire, mais la partie de la carte de tatouage est à envoyer au SIEV pour les chats, car ils gèrent le Fichier National Félin (FNF).

Voici quelques informations utiles :

Obligation réglementaire d’identification du chat

  • Avant la vente ou le don
  • Pour l’inscription du livre des Origines
  • Pour une présentation à un concours
  • Pour faire garder son animal
  • Pour figurer sur une petite annonce sur un journal ou sur internet
  • Pour voyager en dehors de France dans toute la communauté européenne

Pourquoi identifier son animal ?

Selon la loi du 6 janvier 1999, tous les chats de plus de 4 mois doivent être identifiés. Cette obligation est valable pour tout animal, donné ou vendu, quel que soit son âge. Lorsqu’un chat est adopté auprès d’une association, il est généralement identifié. C’est moins souvent le cas pour les adoptions entre particuliers.

Déroger à cette obligation expose le propriétaire de l’animal à une amende de 4ème classe (135 euros)

En outre, tout comme le passeport européen et le carnet de vaccination, l’identification est obligatoire pour voyager avec votre animal. Selon les pays, d’autres obligations et restrictions peuvent s’appliquer : consultez l’ambassade du pays de destination.

Enfin, dernière raison et non des moindres, l’identification permet de retrouver votre animal en cas de fugue, de perte ou de vol. S’il n’est pas identifié auprès des services vétérinaires et si on ne peut remonter jusqu’à vous, votre animal sera considéré comme errant et pourra être euthanasié passé un délai réglementaire de 15 jours. Faute de trouver leur maître, 500 000 chats et chiens sont euthanasiés en France chaque année.

Le pedigree

Le pedigree est un document qui présente la généalogie du chat sur plusieurs générations, qui précise l’élevage dont il est issu et qui lui confère le statut de chat de race. L’animal est inscrit sur un livre généalogique reconnu par le ministère de l’agriculture : Le livre des origines félines (LOOF). Le pedigree doit être conservé toute la vie de l’animal.

Obligation morale d’identification du chat

  • Protection de l’animal
  • C’est un geste de respect pour son compagnon qui lui donne une identité
  • Le chat circule librement. Le chat domestique se mélange aux populations de chats libres. Ces derniers font l’objet de captures, de stérilisations et parfois d’euthanasie. L’identification permet alors d’identifier les chats domestiques des autres
  • L’identification est inséparable du suivi médical de l’animal. Pour un animal identifié, le vétérinaire proposera spontanément un programme de suivi régulier.

Aujourd’hui premier animal de compagnie dans nos maisons, devant le chien, le chat est donc bien le plus mal loti, alors que le Code rural stipule que l’identification du chat comme du chien est obligatoire dès l’âge de 4 mois (sauf dans certains cas précis pour le chat), sous peine d’une amende qui peut monter jusqu’à 750 euros. Pourtant, à la SIEV, l’organisme gestionnaire du suivi de l’identification par radiofréquence, les demandes d’inscription au fichier félin ne se bousculent pas. En 2008, seuls 4 314 chats ont hérité d’un numéro d’identification. A ce rythme-là, à raison d’environ 4 500 inscriptions de chats par an, il faudra… plus de 2 000 ans à la France pour identifier les 10,7 millions de chats qu’elle compte désormais !

Identifier son animal, c’est lui donner une chance d’être retrouvé en cas de fugue mais c’est aussi indispensable si on veut le vacciner contre la rage.

Assurée autrefois par tatouage, l’implantation d’un transpondeur est de nos jours une alternative à l’identification.

La puce est mise en place sous la peau au niveau de la gouttière jugulaire gauche à l’aide d’un injecteur spécial. L’implantation du transpondeur étant considérée
comme un acte médical, seul un vétérinaire est habilité à la pratiquer. Une fois l’opération effectuée, le praticien remet au propriétaire un certificat provisoire portant le numéro d’immatriculation représenté en clair et sous forme d’un code-barres. Il mentionne l’espèce, le nom de l’animal, son sexe, sa date de naissance, sa race et la description de sa robe, les coordonnées complètes du propriétaire.

Le vétérinaire envoie l’original de ce certificat au fichier central (SIEV) et en conserve un double dans ses archives. Sous un délai de 4 mois maximum, le SIEV enverra au maître de l’animal une carte d’identification définitive. La puce étant invisible de l’extérieur, le propriétaire peut accrocher une médaille au collier de l’animal mentionnant que l’animal est porteur d’une puce électronique.

Le détenteur d’un animal a des devoirs à son égard. En cas de maltraitance, il est passible des peines prévues à l’article L521-1 du Code pénal.

Délais de garde en fourrière

Le fonctionnement de ces structures est régi par la loi n°99-5 du 6 janvier 1999. Les délais de garde sont de 8 jours ouvrés. A la fin de cette période, si l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière. Après avis d’un vétérinaire le gestionnaire peut céder l’animal à titre gratuit à des fondations ou associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui seules sont habilitées à proposer des animaux à l’adoption.

Depuis avril 2001 aucun département n’est touché par la rage et la loi exigeant l’euthanasie d’un animal trouvé en divagation sur la voie publique n’a donc plus lieu d’être.

La réglementation des éleveurs de chats

Dès qu’un propriétaire fait naître plus d’une portée estampillée Loof par an, il est considéré comme éleveur professionnel et doit respecter la réglementation en vigueur : déclaration à la Direction des services vétérinaires, obtention du certificat de capacité (Cétac) et acquisition d’un numéro de Siret comme activité agricole.

Le carnet de santé pour chats

puceLe carnet de santé du chat est le document qui retrace tout le passé médical de votre chat. Lors de la première visite chez votre vétérinaire, il vous remet ce document que vous devez garder durant toute la vie de votre chat. C’est dans ce petit livret que sont consignées toutes les caractéristiques du félin : nom, date de naissance, sexe, race, couleur et numéro d’identification si le chat est tatoué.

Le carnet de santé indique également le nom et l’adresse de l’éleveur du chat, pour les chats de race et les coordonnées de l’actuel propriétaire.

Après viennent les renseignements médicaux et les vaccinations. Même si ce n’est pas obligatoire au regard de la loi, faire vacciner son animal assure une protection contre les maladies les plus fréquentes. Le carnet est aussi un moyen de se rappeler quand doivent avoir lieu les rappels des injections. En général le vétérinaire vaccine contre quatre principales maladies : la leucose, le typhus, le coryza et la chlamydiose. En ce qui concerne la rage, même si la France est officiellement indemne de cette maladie, le vaccin est obligatoire dans certaines occasions : camping, centre de vacances, chenil, en Corse, dans les DOM-TOM et dans beaucoup de pays étrangers. Attention le certificat n’est valable que pour les chats tatoués.

Le passeport Européen

puceDepuis octobre 2004, pour voyager avec son chat hors du territoire français, il faut se munir de son passeport. Rendu obligatoire par le Ministère de l’Agriculture, il a pour but de faciliter les déplacements d’animaux domestiques sur tout le territoire Européen et dans les pays tiers. Ce document remis par votre vétérinaire ne remplace pas le carnet de santé et de vaccination, il le complète. Il n’est remis qu’au propriétaire de chats identifiés, c’est à dire tatoués et également vaccinés contre la rage. N’oubliez jamais de vous munir de ce passeport si vous désirez voyager avec votre animal, il vous ouvrira les portes de nombreux pays Européens à l’exception de l’Irlande, de la Suède et du Royaume Uni qui appliquent des mesures particulières en matière de sécurité sanitaire.

  • Dans le code civil, l’animal est placé dans la catégorie des biens meubles, donc inerte et sans vie !!

L’animal de compagnie n’est pas assez protégé et les actes de mauvais traitements ou de cruauté qui sont perpétrés contre les animaux ne sont pas assez réprimés.

Le problème est qu’il existe des peines différentes pour des faits identiques.
En effet les faits peuvent être considérés comme mauvais traitements ou comme des actes de cruauté et les peines sont bien différentes.

C’est ainsi que « des actes de cruauté » seront poursuivis par un tribunal correctionnel et sont passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende avec une peine complémentaire d’interdiction de détenir des animaux.

Par contre la qualification de « mauvais traitements » est simplement passible d’une amende conventionnel de 4ième classe, sans autre possibilité de peine complémentaire.

Malheureusement pour nos petits amis c’est plus souvent la qualification de mauvais traitements qui est retenue…

Adresses et numéros utiles

  • Fondation 30 Millions d’amis
    75402 Paris Cedex 08. Tél. : 0156 59 04 44
  • Société centrale canine (SCC)
    155, avenue Jean-Jaurès 93535 Aubervilliers Cedex. Tél.: 01 49 37 54 00
    Écoles vétérinaires Maisons-Alfort : 01 43 96 23 23
    Lyon: 04 78 87 25 25
    Nantes: 02 40 68 77 77
    Toulouse: 05 61 193800
  • Fondation Brigitte Bardot 28, rue Vineuse-75116 Paris.
    Tél.: 01 45 0514 60
  • Fondation Assistance aux animaux
    24, rue Berlioz-75016 Paris.
    Tél.: 01 40 67 10 04
  • Dispensaire
    23, av. de la République – 75011 Paris. Tél.: 01 43 55 76 57
  • SPA (siège social)
    39, boulevard Berthier-75017 Paris. Tél. : 01 43 80 40 66
  • Confédération nationale
    des SPA de France (CNSPA)
    25, quai Jean-Moulin – 69002 Lyon.
    Tél.: 04 78 38 71 85
  • Maison des vétérinaires 10, place Léon-Blum-75011 Paris.
    Tel/fax: 03 25 80 83 81-Site
  • Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) : La Corderie royale BP 263-17305 Rochefort Cedex. Tél.: 05 46 8212 34
  • Perdus, trouvés :
    www.i-cad.fr – 0810 778 778

Références

http://briganimals.com/l-identification-du-chat.html