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Comment préparer l’arrivée de votre nouveau compagnon…

L’achat de l’équipement

Équipement indispensable :

  • Les gamelles

Privilégier les gamelles en inox car elles évitent les risques d’allergie et sont plus hygiéniques.
Il est conseillé de proposer quelques écuelles d’eau en plus, réparties dans le logement afin de favoriser l’hydratation.

  • Les litières

Voir notre article sur les maison de toilette, litières et poubelle.

  • Le griffoir

Poteau à griffer ou tapis à griffer en fonction des préférences du chat.

  • L’arbre à chat

Idéal pour les chats d’appartement n’ayant pas accès à l’extérieur car il leur permet de grimper et de se mettre en hauteur.

  • Les jouets

Jouets industriels, notamment ceux contenant de la menthe à chat (stimulant) ou de la valériane (relaxant) ou artisanaux (balles en aluminium, ficelle accrochée à une porte…).

  • Le panier

Un panier bien douillet est très apprécié par le chat. « Matérialiste » pour ce qui concerne ses affaires, il accorde beaucoup d’importance à son confort.

  • L’alimentation

« Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture. », Hippocrate.

Privilégier des croquettes haut de gamme que l’on trouve en animalerie (Origéa à Jardiland, Orijen sur http://www.zooplus.fr) ou chez le vétérinaire afin d’éviter des problèmes de santé graves et coûteux ou bien des croquettes moyenne gamme de type « Purina One » ou « Ultima » mais ne surtout pas proposer de qualité inférieure et ne pas faire confiance aux publicités («Fr*sk**s» est à proscrire, ainsi que toutes les croquettes multicolores et bas de gamme).
Ne pas oublier l’achat d’un aliment humide appétissant pour l’accueillir.
L’association pourra répondre à vos questions et vous conseiller.

  • L’herbe à chat

Il faudra garder le chat à l’intérieur pendant au-moins trois semaines après son arrivée, le temps qu’il s’habitue à son nouvel environnement.
L’herbe à chat lui permettra de se purger et ainsi éviter la formation de boules de poils dans l’estomac. Aussi, elle devra être proposée en permanence aux chats d’intérieur.

Le plus de l’équipement :

  • La fontaine à eau

Très appréciée par les chats, elle leur permet de stimuler leur prise de boisson, ce qui est favorable à leur santé.
(Amazon, animaleries, animaleries en ligne…).

  • Le diffuseur de plantes relaxantes ou le diffuseur de phéromones

Facultatif, il peut faciliter la relaxation du chat stressé par son nouvel environnement (« Pet Remedy Diffuser ») sur Amazon ou « Feliway » en animalerie ou chez le vétérinaire.

L’aménagement de l’espace

Cacher les plantes au début (certaines plantes sont toxiques pour le chat, l’association vous informera).

Regrouper toutes ses affaires au même endroit afin qu’il prenne ses repères et l’installer dans cette même pièce la nuit (chambre ou autre pièce…).

Important : le mettre plusieurs fois dans sa litière dès son arrivée afin d’éviter les accidents dus à une absence de repères.

L’accueillir

Lui proposer un aliment appétissant (aliment humide, voire poulet en boîte pour chat de type « Almo Nature » proposé en animalerie) afin de lui faire plaisir, le détendre et lui faire sentir que chez vous, c’est bien !

Adopter un adulte… que du bonheur !

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Adopter un adulte… que du bonheur !

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Tous les bénévoles en protection animale féline l’ont constaté : les chats adultes n’ont pas la cote dans les refuges, et pourtant …. Il y a tant de bonnes raisons qui devraient pousser les futurs adoptants à choisir un chat adulte !!!!

Je vais vous donner certaines bonnes raisons (liste non exhaustive) pour adopter un adulte plutôt qu’un chaton dans la suite de l’article, mais je vais déjà commencer par vous démontrer que les arguments donnés pour adopter un chaton ne tiennent pas debout !

On entend souvent “je préfère un chaton parce que …

… Je vais pouvoir l’éduquer

Faux. Un chat ne s’éduque pas, c’est ce qui fait tout son charme, il fait ce qu’il veut ! Sa maman va l’éduquer durant les trois premiers mois de sa vie, mais vous, vous ne l’éduquerez pas car jusqu’à preuve du contraire vous n’appartenez pas à l’espèce féline! Vous allez simplement apprendre à cohabiter, à établir des règles de vie dans le respect de l’autre (et ce, des deux côtés, car le chat va aussi vous apprendre ses règles à lui)

… Un chaton est plus joueur :

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Faux! Certains chatons ne sont pas si « joueurs » que ça, et ils ne le seront pas plus adultes, en revanche, les chatons joueurs le resteront toute leur vie …. c’est juste une question de caractère Adopter un chaton parce qu’il va jouer… avez-vous pensé qu’il va devenir adulte très vite? que ferez-vous à ce moment-là?

… Je vais être plus proche de lui parce que je l’aurais eu bébé

Faux (sauf dans les cas de biberonnage mais à ne pas envisager sauf sauvetage car un chaton n’est pleinement épanoui que s’il a connu le sevrage social, c’est à dire s’il est resté vers sa maman jusqu’à l’âge de trois mois!) Lorsqu’on a la chance de sortir un adulte de la misère, il est souvent très reconnaissant et très proche de l’humain qui lui a ouvert son cœur. Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n’est pas parce que vous l’aurez eu bébé qu’il sera proche de vous! En effet, s’il est d’un caractère indépendant…… que vous l’ayez adopté petit ou adulte ne changera rien !

… C’est mieux pour les enfants

vieux-chatEuh comment dire….!!! Un chat n’est pas une peluche… il va changer et grandir… donc ne pensez pas chaton / enfants… car le chaton grandira bien plus vite que vos enfants! Si votre enfant a besoin de câliner …. jouets club et même Ikéa ont de supers peluches 😉

Plein de bonnes raisons pour adopter un adulte

Un adulte ne vas pas vous faire de bêtises, ou très peu! Il a bien souvent été élevé par sa maman ; Il sait qu’il ne doit pas sortir les griffes quand il joue, et il comprend très vite vos règles de vie. Il va comprendre le “non” très rapidement alors qu’avec un chaton vous allez devoir bien souvent répéter!

Le caractère du chat est établi.

Le/la responsable du refuge (ou la Famille d’Accueil) pourra vous dire de façon certaine si le chat que vous allez adopter est plutôt câlin ou plutôt indépendant, plutôt joueur ou plutôt patapouf, etc…

FIV / FELV connu de façon certaine Il est impossible de vous affirmer qu’un chaton de moins de 6 mois est porteur de la leucose (FELV) ou du sida du chat (FIV) ; si vous avez déjà des chats il peut être bien de le savoir! Le test pratiqué sur un chaton et qui s’avère positif peut se négativer par la suite !

Vous ferez un véritable sauvetage Adopter un adulte, c’est donner un confort de vie et de l’amour à un chat qui bien souvent l’a déjà connu, mais a été mis à la rue par des maîtres irresponsables et égoïstes. En lui ouvrant votre porte, votre cœur, votre foyer, vous lui montrez que l’humain peut-être bon et que sa vie est importante ; Vous lui montrez que l’amour et la compassion existe vraiment. Vous lui montrez la bonté d’une partie de l’humanité.

Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner

Si vous avez envie d’un chat câlin, proche de vous, si vous avez envie de donner du bonheur :

Un cha-adulte c’est fantastique, Un vieux chatou c’est super choux

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L’allergie aux chats

Avant d’envisager un abandon de votre animal parce-que vous êtes allergique, assurez-vous que toutes les possibilités ont bien été exploitées…

Quelles sont les causes de l’allergie aux chats ?

L’allergie aux chats est deux fois plus fréquente que l’allergie aux chiens. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la fourrure ou les poils qui sont les véritables problèmes. Les personnes allergiques aux chats sont en fait allergiques aux sécrétions du chat, la salive, l’urine et les fragments de peau morte. L’allergie aux chats peut toucher l’adulte et l’enfant.

Pourquoi ces sécrétions provoquent-elles une telle réaction dans votre corps ?

Les personnes souffrant d’allergies ont un système immunitaire trop réactif (hypersensible). Leur corps se met en ‘mode défense’, les squames de chat sont considérés comme de dangereux envahisseurs tel un virus, et votre corps s’en défend comme il le ferait contre une bactérie ou un virus. Les symptômes de l’allergie sont les effets secondaires provoqués par l’assaut de l’allergène.

Les chats sont de fantastiques transporteurs d’allergènes.

Gardez à l’esprit que même si vous n’avez pas une réelle allergie aux chats, il peut encore indirectement faire éclater d’autres allergies. Quand ils sont dehors, les chats peuvent vous rapporter du pollen, des moisissures et bien d’autres allergènes sur leur fourrure.

Quels sont les symptômes de l’allergie aux chats ?

Les symptômes peuvent comprendre :

  • Toux et respiration sifflante;
  • Urticaire, éruption cutanée sur la poitrine ou le visage;
  • Démangeaisons des yeux, écoulements;
  • Rougeur de la peau à l’endroit où le chat a griffé;
  • Démangeaisons;
  • Congestion nasale;
  • Éternuements;
  • Sensation de gorge qui gratte.

L’apparition des symptômes peut se développer en quelques minutes jusqu’à plusieurs heures.

Environ 30% des personnes vivant avec un asthme allergique sévère font des crises après avoir été en contact avec un chat.

Savoir reconnaître une allergie aux chats

Bien que les symptômes d’allergie à nos félins favoris semblent assez évidents, il se peut qu’il n’en soit pas la cause. Il est préférable d’avoir la confirmation d’un médecin, celui-ci peut vous faire un test allergique cutané (en vue d’une désensibilisation) ou un prélèvement de sang pour voir si vous êtes allergique, et si oui à quels allergènes. Ainsi, le médecin peut aussi vous conseiller de vivre sans chat(s) pendant quelques mois pour voir si vos symptômes allergiques s’atténuent.

Les solutions et traitements pour lutter contre une allergie aux chats

Les médicaments standards anti-allergies peuvent aider à contrôler les symptômes de l’allergie aux chats de façon éphémère.

Votre médecin pourrait vous recommander :

  • Les antihistaminiques, disponibles en pharmacie, comme Benadryl, Claritin, ou Allegra Zyrtec délivrés sous ordonnance. Certains antihistaminiques se présentent sous forme de vaporisateurs nasaux comme Astelin;
  • Les décongestionnants, comme Sudafed ou Allegra-D;
  • D’autres médicaments sont disponibles, qui ont une incidence sur les allergies ou les symptômes de l’asthme;
  • La prescription de stéroïdes, comme Flonase Nasonex est un traitement pour les allergies;
  • Les vaccins anti-allergies sont une autre alternative.

Concernant les vaccins anti-allergies, leur efficacité est contestée et le traitement complet peut prendre plusieurs années et ce traitement lourd est dangereux pour les enfants de moins de 5 ans. Mais il s’avère quand même être une réussite totale dans la plupart des cas. Demandez à votre médecin quelle est la solution la mieux adaptée selon les résultats des tests d’hypersensibilité.

Malheureusement, il n’existe aucun moyen de prévenir une allergie. Certaines études ont montré que l’exposition à des animaux de compagnie dès le plus jeune âge semble réduire le risque de développer des allergies plus tard. D’autre part, un enfant qui a déjà des tendances allergiques peut aggraver son cas en s’exposant à un animal de compagnie.

Si vous ne pouvez vous résoudre à vous séparer de votre matou, quelques précautions peuvent vous permettre de vivre en harmonie avec lui, tout dépendant de votre degré d’allergie :

  • Stériliser le chat si ce n’est pas déjà fait
  • Aspirer tapis et moquettes le plus fréquemment possible avec un aspirateur à filtre HEPA
  • Brosser le chat régulièrement
  • Appliquer une lotion anti-allergiques pour maîtres d’animaux au chat : www.tiendanimal.fr
  • Interdire l’accès à certaines pièces, notamment les chambres
  • Utiliser un purificateur d’air électronique qui aspire les allergènes
  • Effectuer un traitement désensibilisant

Références

Stérilisation du chat

Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes n’osent pas castrer leur chat, par crainte que l’animal soit malheureux. Avant de prendre une décision, il est essentiel de connaître le caractère du chat, pour pouvoir ensuite déterminer les avantages et les inconvénients de la castration.

Un chat peut commencer à se reproduire dès l’âge de 6 mois. Ces testicules vont produire des spermatozoïdes et des hormones sexuelles qui vont influencer son comportement.

Quel est le comportement d’un chat non castré ?

Il va marquer son territoire :

  • A l’âge adulte, un chat non castré va commencer à marquer son territoire avec des jets d’urine à l’odeur forte et très désagréable. Il est vrai qu’un animal castré peut avoir le même comportement, mais il reste occasionnel et finit pas disparaître. Sachez que si le chat non castré repère une femelle en chaleur, cette attitude va s’amplifier.
  • Il va également marquer son territoire en griffant les murs, les meubles, les sols et les arbres, ce qui peut faire des dégâts. Encore une fois, ce comportement existe aussi chez le chat castré, mais à un degré moindre.

Les fugues et les bagarres :

Si votre chat a repéré une femelle en chaleur dans les environs, peu importe la distance à parcourir, il ira à sa rencontre. Cela peut durer plusieurs jours pendant lesquels votre chat ne rentrera pas. De plus, il devra se battre contre d’autres mâles pour défendre son territoire et conquérir la femelle, ce qui peut occasionner des blessures plus ou moins graves et une visite chez le vétérinaire

Sachez également qu’un chat non castré a la fâcheuse habitude de miauler de façon répétée et désagréable pendant la période de reproduction. Si vous vivez en appartement, attendez-vous à un sommeil léger.

Que risque-t-il ?

Tous ces comportements peuvent entraîner des problèmes de santé, du fait des bagarres, mais également des accidents de la route, car un chat est capable de faire de nombreux kilomètres pour rejoindre sa dulcinée. De plus, il doit faire face aux attaques de chien et aux morsures plus ou moins graves.

Votre animal peut être en contact avec des chats porteurs d’un virus comme la leucose, maladie pouvant être mortelle, s’il n’est pas vacciné.

Quelles sont les conséquences d’une castration ?

Il faut tout d’abord savoir qu’un chat castré n’est pas exempt de faire des dégâts dans votre maison en urinant ou en faisant ses griffes où bon lui semble. Mais ces comportements sont atténués et peuvent même totalement disparaître.

La castration a pour conséquence une prise de poids de votre animal car la gestion des dépenses d’énergie est modifiée et il est moins actif. Pour éviter qu’il ne devienne trop gros, vous devez réduire sa quantité de nourriture ou lui donner une nourriture adaptée, surtout dans les premiers mois qui suivent l’opération. Ceci lui évitera des problèmes cardiaques, articulaires et de diabète.

Sachez également qu’un chat castré peut rencontrer des problèmes urinaires comme les calculs. Vous devez vous assurer que votre chat boit suffisamment d’eau et adapter sa nourriture si ce n’est pas le cas.

Enfin, de nombreuses personnes pensent que la castration d’un chaton va ralentir sa croissance ; c’est faux. En castrant votre chat dès son plus jeune âge (avant sa puberté), il sera équilibré, même s’il ne peut s’accoupler. Il vivra plus longtemps car son mode de vie sera plus tranquille, et il sera plus proche de vous.

Référence :

Stérilisation de la chatte

De nombreuses personnes ont aujourd’hui encore du mal à prendre la décision de faire stériliser leur chatte. Pourtant, si vous ne désirez pas faire un élevage, c’est la meilleure solution pour éviter de vous retrouver avec de nombreux chatons dont vous ne saurez pas quoi faire.

Pourquoi faire stériliser une chatte ?

Sachez tout d’abord qu’une chatte ne se sentira en aucun cas diminuée par une stérilisation et ne sera pas malheureuse. Contrairement aux idées reçues, une chatte n’a pas besoin d’avoir été au moins une fois en relation avec un mâle pour être équilibrée.

Il faut savoir que la contraception n’est pas la solution optimale si vous ne souhaitez pas que votre chatte ait une portée. Elle va bien sûr supprimer les chaleurs mais n’aura aucun effet sur les autres problèmes hormonaux pouvant entraîner des maladies. De plus, les chaleurs peuvent passer complètement inaperçues, être irrégulières et vous pouvez donc oublier de lui donner sa “pilule“. En outre, elles apparaissent très tôt, dès l’âge de cinq mois chez certaines.

Sachez que chaque année, de plus en plus de chatons sont tués ou abandonnés. Ainsi, la stérilisation peut empêcher la naissance de chatons non désirés, surtout si votre chatte a accès à l’extérieur.

Comment se comporte une chatte non stérilisée pendant ses chaleurs ?

Lors des chaleurs, le comportement de votre chatte se modifie : frottements aux meubles, miaulements forts et répétés. De plus, cette période se caractérise par des absences plus ou moins longues de l’animal, qui ne prend parfois même plus la peine de rentrer à la tombée de la nuit.

Au bout de quelque temps, votre chatte est de retour à la maison, souvent épuisée, pleines de puces et même blessée car les bagarres avec ses congénères sont fréquentes.

Les problèmes de santé liés à la non stérilisation :

  • A cause des nombreuses sorties, votre animal peut être blessé et accidenté. En plus de se battre avec d’autres chattes et de risquer des infections et des abcès, elle court le risque de se faire renverser ou écraser par une voiture ou de se faire attaquer par un chien.
  • Votre animal peut être en contact avec des chats porteurs d’un virus comme la leucose, maladie pouvant être mortelle s’il n’est pas vacciné ou que vous n’avez pas pensez aux rappels.
  • Sachez enfin que de nombreuses études ont montré que la sécrétion continue d’hormones sexuelles ou un dérèglement de celles-ci peut entraîner certaines maladies, notamment des tumeurs ovariennes et mammaires.

Quelles sont les conséquences de la stérilisation ?

La stérilisation a pour conséquence une prise de poids de votre animal car la gestion des dépenses d’énergie est modifiée et il est moins actif. Pour éviter qu’il ne devienne trop gros, vous devez réduire sa quantité de nourriture ou lui donner une nourriture adaptée, surtout dans les premiers mois qui suivent l’opération.

Si votre chatte est en surpoids, elle risque des insuffisances cardiaques, des problèmes d’articulation et des problèmes de peau.

Par contre, sachez que la stérilisation n’entraîne en aucun cas un retard de croissance.

Référence

Vaccination

On peut vacciner le chat contre cinq maladies : le typhus, le coryza, la leucose, la rage et la chlamydiose. Mais il est rare que le chat ait besoin de tous ces vaccins à la fois. La vaccination a pour but de protéger les animaux qui seront exposés aux virus.

Explications

  • Le typhus : cette maladie est très contagieuse et entraîne souvent la mort, surtout chez les chatons. Elle se caractérise par une forte fièvre, des diarrhées, des vomissements et une forte déshydratation. Elle n’est pas transmissible à l’homme, ni aux autres animaux. Le virus responsable de cette maladie est très résistant et ne réagit pas efficacement aux médicaments ; la vaccination reste donc la meilleure arme contre le typhus.
  • Le coryza : cette maladie affecte l’ensemble des voies respiratoires du chat. Elle est rarement mortelle mais est très handicapante pour l’animal. Elle se traduit par de la fièvre, des écoulements nasaux, des ulcères de la bouche, des conjonctivites infectieuses et un manque d’appétit. Si le chat n’est pas traité à temps, il peut s’affaiblir très rapidement et mourir. Pour éviter tout risque de contamination, vaccinez-le et n’oubliez pas les rappels.
  • La leucose(FeLV) : Cette maladie touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans. Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l’organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe. Pendant cette phase, l’animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux. On estime généralement qu’en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV). Quand la maladie se développe, comme lorsqu’un homme souffre du SIDA, on observe une immunodéficience rendant l’animal très sensible à toutes les infections, on parle alors de maladies opportunistes. Le chat souffre aussi souvent d’une anémie, due au virus et aux infections opportunistes. Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu’un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n’entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne).
  • La rage : cette maladie est transmissible à l’homme et la vaccination de votre chat est donc obligatoire si vous séjournez dans un camping, si vous le placez dans une pension, si vous vous rendez dans une exposition ou dans les départements de la Moselle, de la Corse et à l’étranger. La vaccination contre la rage n’implique qu’une seule injection lorsque le chaton a 3 mois, contrairement aux autres maladies.
  • La chlamydiose : elle se traduit par une conjonctivite entraînant des rougeurs et des démangeaisons. Sachez que si votre chat est touché par la chlamydiose, il est rarement possible de la traiter définitivement. Ainsi, votre chat peut sembler guéri mais rester quand même contagieux. Cette maladie n’est cependant pas mortelle et atteint surtout les chats ayant vécu en communauté. Ainsi, parlez-en avec votre vétérinaire pour convenir de l’utilité de la vaccination.

Typhus et coryza

Tous les chats devraient être vaccinés contre le typhus et le coryza.

Le virus du typhus est très contagieux, résiste longtemps dans le milieu extérieur et peut être transporté par les humains vers les chats d’appartement.

Le coryza est très contagieux et un chat non vacciné peut l’attraper dans la salle d’attente d’un vétérinaire si le chat voisin éternue.

Leucose, rage et chlamydiose

On réserve généralement le vaccin de la leucose pour les chats qui sortent dehors (même si c’est seulement pendant les vacances).

Le virus est transmis par toutes les sécrétions des chats contaminés mais est peu résistant dans le milieu extérieur.

Un propriétaire de chat ne peut pas rapporter le virus (salissures des chaussures) et contaminer un chat « d’intérieur ».

Le vaccin contre la rage est obligatoire pour les chats vivant dans les départements infestés et allant beaucoup à l’extérieur.

La vaccination contre la chlamydiose (conjonctivite bactérienne) est à réserver aux chats d’exposition ou d’élevage car la maladie y est plus répandue.

La vaccination : un acte qui n’est pas anodin

La vaccination n’est pas un acte bénin. Elle permet au vétérinaire de faire un examen complet de l’animal et de détecter tout ce qui ne va pas.

Elle n’est pas dénuée de risque. Dans certains cas extrêmement rares, le chat peut faire une réaction allergique dans les heures qui suivent (œdème de la face, œdème du poumon, vomissements hémorragiques, choc conduisant à la mort).

C’est pourquoi il est conseillé de toujours surveiller son chat pendant les quatre à six heures qui suivent la vaccination.

Certains vaccins sont actuellement incriminés dans l’apparition de tumeurs souscutanées, les fibrosarcomes. Il est conseillé de ne pas utiliser de vaccins inactivés chez les chats qui ont été opérés de ces cancers.

Rappel de vaccination

En France il est requis de vacciner les chats tous les ans, certain vétérinaires pousseront le vice à faire refaire les deux injections de primo vaccination si vous dépassez la date de plus de 30 jours.

Aux USA, certaines organisations ont mis au point un compromis politique suggérant la vaccination tous les trois ans.

A savoir :

Les systèmes immunitaires des chiens et des chats sont entièrement matures à l’âge de 6 mois. Si un vaccin vivant atténué est donné après l’âge de 6 mois, il produit une immunité qui est bonne pour toute la vie du chien. Si un autre vaccin vivant atténué est donné un an plus tard, les anticorps du premier vaccin neutralisent les antigènes du second vaccin et il y a peu ou pas d’effet. Le titrage n’est pas « boosté » et il n’y a pas plus de celles de mémoire induites.

Non seulement les rappels annuels de vaccins sont inutiles, mais ils exposent l’animal à des risques potentiels de réactions allergiques et d’anémie hémolytique à médiation immunitaire (AIHA). « Il n’y a pas de documentation scientifique appuyant les conseils disant qu’il faut administrer annuellement des vaccins vivants atténués. »

Les chiots et les chatons reçoivent des anticorps via le lait maternel. Cette protection naturelle peut durer 8 à 14 semaines. Les chiots et les chatons ne devraient PAS être vaccinés A MOINS DE 8 semaines. En cas de vaccin avant l’âge de 8 semaines, l’immunité maternelle neutralisera le vaccin et peu de protection (de 0 à 38 %) sera produite. La vaccination à l’âge de 6 semaines retardera la synchronisation du premier vaccin vraiment efficace. Les vaccins administrés à 2 semaines d’intervalle suppriment plutôt que de stimuler le système immunitaire. Une série de vaccins doit commencer à 8 semaines et être administrée à 3-4 semaines d’intervalle jusqu’à l’âge de 16 semaines. Ensuite une autre vaccination après l’âge de 6 mois (habituellement à l’âge d’un an et 4 mois) donnera une immunité à vie.

Références :

Virus FIV / FELV

Définition FIV

Le virus de l’Immunodéficience Féline (VIF ou FIV, de l’anglais Feline Immunodeficiency Virus) est un virus qui cause le syndrome d’immunodéficience acquise (sida) du chat, une maladie virale grave du chat. Elle est due à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus, proche du VIH). Cette maladie découverte en 1986 est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections.

Cette maladie est équivalente au sida de l’Homme, mais il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme (les virus sont différents). Cette maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces et n’atteint donc que les chats.

Définition FELV

La leucose féline est une maladie causée par le virus leucémogène féline, aussi appelée couramment le virus de la leucose féline (ou FeLV, de l’anglais Feline leukemia virus) qui fut isolé pour la première fois dans les années 1960. Le test qui a permis de le mettre en évidence a été développé en 1973. Le virus de la leucose est un rétrovirus, un virus dans lequel l’information génétique est contenue dans l’ARN au lieu de l’ADN. Tous les rétrovirus, y compris le virus de l’immunodéficience féline (FIV) et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH ou HIV), produisent une enzyme appelée transcriptase inverse. La transcriptase inverse leur permet d’insérer des copies de leur matériel génétique dans celui des cellules qu’ils ont infectées. Bien qu’on les prenne souvent par erreur comme un seul virus, le FeLV et le FIV diffèrent sous bien des aspects :

  • Ils diffèrent entre autres par leur aspect : le FeLV est plutôt circulaire alors que le FIV est allongé.
  • Les deux virus sont également assez différents sur le plan génétique, et leurs protéines de surface diffèrent en taille et en composition.
  • Bien que de nombreuses maladies causées par le FeLV et le FIV soient similaires, les voies spécifiques par lesquelles elles sont causées sont différentes.

Transmission et populations à risque

Le FIV touche davantage les chats non stérilisés, et notamment les mâles non castrés, du fait de leur comportement à risque. Le FIV se transmet en effet généralement par morsure (sang et salive), par rapports sexuels ; la transmission de la mère au chaton peut avoir lieu, notamment par le biais de la lactation, mais elle est loin d’être automatique et un test positif n’aura de signification qu’après la perte des anticorps maternels. La transmission par simple léchage est rare mais possible. La transmission par l’intermédiaire d’objets ou surfaces est théoriquement possible mais rarissime, étant donné la fragilité du virus en milieu extérieur. Le vaccin contre le FIV a une efficacité limitée et n’est pas disponible en Europe. Il est rare que 2 chats stérilisés qui s’entendent bien se transmettent le FIV, mais l’isolement des chats positifs reste le meilleur moyen de prévention.

Pour le FeLV, la concentration du virus dans la salive est généralement élevée, mais celui-ci peut aussi se retrouver dans l’urine, les matières fécales, et bien sûr le sang. La transmission peut donc se faire par simple contacts oraux-nasals (« nez-à-nez », etc.), par léchage, par partage d’une gamelle voire d’une même litière. Les populations les plus vulnérables à une contamination sont les chatons de moins de 4 mois. 80 à 85% des chats de plus d’1 an développent une immunité naturelle au virus et combattrons l’infection avec succès si infectés. En revanche, seuls 15% des chatons de moins de 4 mois infectés pourront se renégativer. Généralement, les chats positifs au FeLV développent la maladie avant leurs 3 ans. La vaccination semble assez efficace après une primo-vaccination complète.
Si vous devez être famille d’accueil, il vaut mieux vacciner votre chat contre le FeLV et le chat que vous accueillez, et ce au moins 2 semaines avant de les mettre en contact (le temps que l’immunité se mette en place). Il peut donc être préférable de faire tester vos chats. En effet, la particularité de ces 2 virus est qu’ils peuvent rester latent des années, et tandis qu’un chat peut être porteur et potentiellement contaminer les autres, aucun signe extérieur ne le laisserait présager. Or, il peut s’avérer difficile de déterminer si un chat est en réalité porteur ou non de ces virus, un test pouvant se révéler positif, tandis qu’un autre pratiqué au même moment ou plus tard ne le sera pas. Tâchons d’expliquer pourquoi et d’y voir plus clair pour tester plus efficacement.

Détection

Nous vous conseillons Western blot pour le FIV, au moins 2 mois après l’infection supposée et uniquement sur des chats de plus de 6 mois. Pour le FeLV, PCR quantitative si possible, et sinon, test rapide puis 4 mois plus tard, IFA pour confirmation ou, à défaut, nouveau test rapide. Les chatons et chats vaccinés peuvent être testés pour le FeLV. L’explication ci-dessous pour les courageux !

Le test FIV

Il est inutile de faire tester un chaton pour le FIV avant ses 6 mois car les anticorps de la mère infectée peuvent passer dans le colostrom et induire des faux positifs. La plupart des chatons séropositifs deviendront ainsi séronégatifs (jusqu’à 100% selon certains études). Le test par PCR teste certes la présence d’antigènes, mais il est peu fiable et il faut dans tous les cas attendre au minimum 60 jours après l’infection potentielle (parfois plus) pour tester puis refaire un test pour confirmer l’infection. Chez l’immense majorité des chats, la primo-infection est suivie d’une période asymptomatique (sans symptômes) qui peut aller de quelques mois jusqu’à 10 ans selon certains auteurs. Les animaux infectés jeunes présentent une phase asymptomatique plus longue.

  • Des faux positifs peuvent avoir lieu dans les cas suivants : un chaton protégé par les anticorps maternels ; une erreur inhérente au test ; une erreur de manipulation.
  • Des faux négatifs sont possibles si : l’infection est trop récente ou au contraire, au stade final de la maladie (« stade SIDA » caractérisé par des complications infectieuses ou tumorales), en cas d’erreur de manipulation, d’erreur inhérente au test, ou à cause d’un « effet de zone ».
  • En cas de suspicion de FIV et de test négatif, un 2e test peut être effectué après un délais de 60 jours minimum après la dernière exposition supposée au virus (délais de séroconversion, c’est-à-dire phase où les anticorps apparaissent suffisamment dans le sang pour qu’on puisse les doser).
    Les tests sur sérum ou plasma sont plus efficaces que ceux effectués sur sang total (les globules rouges compris dans le sang « total » diminuent la sensibilité du test qui sera plus sensible s’il s’effectue uniquement sur le plasma, ou mieux, le sérum) .
  • Les tests rapides (ELISA) détectent certains des anticorps produits lors d’une infection au FIV. Les risques de faux-positifs sont très rares car la plupart des tests ELISA sont très spécifiques mais seulement si le test est bien fait et si les kits ont été bien conservés. Ainsi, certaines études ont montré qu’il pouvait y avoir jusqu’à 32% de faux positifs alors que les tests effectués par les fabriquant en laboratoire garantissaient une spécificité proche des 100%. D’autres études ont donné le chiffre de 20% de faux-positifs quand les tests sont effectués hors laboratoire. Les faux-négatifs sont en revanche rares. Une confirmation d’un résultat positif par Western blot est donc indispensable. Des résultats équivoques peuvent aussi avoir lieu si le chat a été récemment infecté et est en train d’opérer une séroconversion ou si le test est effectué sur sang total et donc moins sensible, ou encore si la concentration de virus est très importante, rendant la détection des anticorps plus difficile. La confirmation est encore nécessaire dans ce cas.
  • Le test par immunofluorescence IFA détecte un nombre bien plus élevé d’anticorps du FIV que le test ELISA. Il est donc plus fiable pour détecter ces anticorps. Les faux-positifs sont aussi plus rares (10%), mais certains ont lieu car son interprétation est plus subjective. Il peut permettre de confirmer un test positif à ELISA ou un test négatif chez un chat suspecté de FIV ou encore trancher un résultat discordant entre un test ELISA et un PCR.
  • Le Western blot détecte une série d’anticorps se fixant à des antigènes viraux et est utilisé comme test de confirmation. Passé le délai de séroconversion (2 mois), ce test est extrêmement fiable (98%).
  • La PCR détecte des antigènes voire l’ADN proviral du FIV dans le sang. L’avantage est qu’il détecte l’infection au FIV même sans présence d’anticorps spécifiques (donc peut dépister des chats avant leur séroconversion ou au dernier stade de la maladie). Cependant, le test PCR ne détecte pas tous les sous-types et variants du FIV et des faux-négatifs peuvent avoir lieu, de même si les charges virales sont sous le seuil de détection (ce qui est notamment le cas lors de la phase asymtomatique, très longue). Des faux-positifs peuvent aussi avoir lieu. La sensibilité et la spécificité des tests varient entre 40 et 100%. En cas de résultats discordants avec un test sur les anticorps, il convient d’en discuter avec le laboratoire ayant effectué le test PCR. Toutefois, la plupart des auteurs déconseillent ce test.

En conclusion, quand 2 tests effectués sont discordants, il est difficile d’établir le statut infectieux réel du chat. Un 3e test peut permettre de trancher. La sensibilité des tests par PCR n’est pas forcément meilleure, selon les tests PCR utilisés, et induisent davantage de faux-négatifs. De plus, la détection d’anticorps dans le sang périphérique est suffisante pour déterminer l’infection, tandis que les antigènes sont souvent présents en nombre insuffisant. Le Western Blot reste le test le plus fiable, avec le test ELISA s’il est bien pratiqué et avec des kits non défectueux. En outre, il convient d’interpréter un test positif à ELISA selon les circonstances : les faux-positifs sont plus probables chez un chat en bonne santé et issu d’une population à faible prévalence de la maladie (jeunes chats stérilisés par exemple). Le chat devra être absolument testé à nouveau par Western Blot pour confirmer l’infection.

Dans le cas de chats malades, il faut dépister au FIV les chats présentant une maladie chronique ou débilitante, de la fièvre ou une perte de poids ; ainsi que ceux présentant une anémie, une gingivite, une stomatite, une neuropénie, une glossite, un lymphome, et une infection respiratoire supérieure chronique.
Le test devrait être renouvelé 3 mois plus tard en cas de suspicion ou si le test est positif.

Le test FeLV

Là encore, tester n’est pas simple. Quel que soit le test, pour détecter l’infection, il faut attendre minimum 28 jours après l’exposition au virus. L’antigénémie peut même apparaître plusieurs mois après. En effet, les infections latentes sont courantes pour le FeLV. Les chats infectés n’émettent pas les protéines détectés par les tests classiques. Le test par PCR est nécessaire pour détecter ces infections latentes. La latence peut disparaître avec l’élimination progressive du virus. Cependant, certains chats vont maintenir l’infection latente qui se transformera en incubation prolongée, en une virémie transitoire (test qui se révèle positifs ou négatifs selon les périodes), en une apparition tardive d’une insuffisance médulaire (ce qui fait que certains chats infectés ne rejetteront pas le virus dans le sang et seront donc négatifs à Elisa et IFA) ou en une malignité tardive. La non-détection de la maladie est donc fréquente avec les tests rapides si la contamination est latente. De plus, des faux-négatifs peuvent avoir lieu avec le test IFA si le chat est leucopenique.
Les anticorps maternels ne perturbent pas le test, cependant, il est préférable d’attendre quelques mois pour éviter les faux-négatifs ou les positifs transitoires du fait d’une infection latente. Les anticorps contenus dans le vaccin FeLV ne perturbent pas non plus les résultats.

Etant donné que les chats FeLV positifs se renégativent dans la plupart des cas, un seul test positif à un moment donné sur un chat qui ne présente pas de signe clinique a peu de signification. Le test devra être refait 4 mois plus tard. Les tests ELISA sur salive ou larmes sont peu fiables. Le test PCR peut servir à détecter les infections latentes, mais si le chat présente des signes cliniques, alors le test ELISA est plus indiqué. Le test par PCR ne contourne pas le problème de la renégativation des chats.
Le test PCR est utile notamment comme test de confirmation. Le test rapide est surtout indiqué chez les chats malades, notamment s’ils sont atteints d’anémie, de maladies chroniques, lymphome, maladie de la moelle osseuse ou polyarthrite.

En résumé, la signification des tests est la suivante :

  • Un test ELISA positif indique la présence du virus dans le sang, indiquant une virémie à ce stade. Si le chat ne présente encore aucun symptôme, il y a de fortes chances qu’il surmonte l’infection dans un délai de 3 semaines à 4 mois. Il faut donc le retester 4 mois plus tard avec ELISA, ou pratiquer un test par PCR ou IFA pour confirmer le résultat. Les faux négatifs sont rares surtout chez un chat sain et dépendent de la sensibilité du test. Les faux-positifs sont moins fréquents avec test sur sérum ou plasma, mais les erreurs de manipulation ou dues à la mauvaise conservation du kit peuvent survenir.
  • Un test IFA positif indique la présence de cellules contaminées par le Felv. La contamination de la moelle osseuse n’intervient qu’après plusieurs semaines à compter de la contamination. Il y a donc de fortes chances pour que le chat positif à ce test ne puisse pas se renégativer, bien qu’une virémie transitoire soit encore possible (3% des cas). On peut retester le chat quelques mois plus tard pour confirmer le test, mais ce n’est pas indispensable. Ce test est négatif tant que le virus n’a pas atteint la moelle osseuse. Des faux positifs peuvent survenir si le test est mal pratiqué ; les faux-négatifs sont fréquents lors de la première phase de la virémie (< 4 mois). Ce test est assez fiable.
  • Un test PCR positif survient lors d’une virémie transitoire ou persistante, mais aussi en cas de latence ou si l’infection a été surmontée. C’est une méthode très sensible pour détecter le FeLV et il y a très peu de faux-négatifs. Une PCR quantitative permet de déterminer s’il s’agit d’une virémie persistante (quantité importante de « provirus ») ou d’une contamination surmontée voire latente (faibles quantités). En cas de PCR non quantitative positive accompagnée d’un autre test négatif, il peut s’agir d’un chat qui a surmonté l’infection, mais il y a une possibilité théorique que la présence de provirus puisse provoquer la maladie ou réactiver l’infection ou encore indiquer une néoplasie. Aucune étude ne permet à ce jour de prévoir avec exactitude les effets d’une contamination latente sur le long terme (Blackwell, 2006). La PCR quantitative reste le test le plus fiable, surtout si on ne peut en pratiquer qu’un seul.

Dans une communauté de chats où tous sont bien portants, il est rare que les chats soient contaminés par le FeLV. Une fois encore, un test positif obtenu sur un chat présentant un des symptômes du FeLV sera plus fiable qu’un résultat positif sur un chat sain. En cas de doute sur le résultat, il convient de confirmer le test, 4 mois plus tard.

Les chats positifs portent le FeLV dans leur salive et sont contaminants pour les autres chats. La vaccination est importante et elle n’est vraiment efficace qu’après une primo-vaccination complète et passé le délai garantissant l’immunité du chat.

Références:

Identification

Nouvelle puce électronique

puceUne mini-puce électronique pour les chats, 3 fois plus petite que la génération actuelle est disponible auprès de votre vétérinaire. Jusqu’à présent, les puces électroniques étaient injectées au moyen d’une canule mesurant en moyenne 2,6 mm de diamètre. Planet ID, fabricant et distributeur de transpondeurs, d’injecteurs et de systèmes de lecture, propose désormais un transpondeur de plus petite taille avec donc une canule d’injection elle aussi plus petite : 2,0 mm.

Nouvelle réglementation : Adieu le tatouage au dermographe…

puceS’il reste valable à condition de ne pas sortir de France, l’identification des chats se fait désormais essentiellement par l’injection d’un transpondeur plus communément appelé puce électronique. Cet acte est réalisé chez le vétérinaire, sans anesthésie. C’est 2012 le seul moyen d’identification officiel des chats.

 

  • Sur la puce électronique, le numéro comporte 15 chiffres, identifiant :
  • le pays (« 250 » pour la France)
  • l’espèce (« 26 » pour les carnivores domestiques : chiens, chats et furets)
  • le fabricant de la puce (2 chiffres) et
  • l’individu (8 chiffres)

Les réfractaires à la puce électronique lui ont reproché, à son apparition, d’être invisible à l’oeil nu et de ne pouvoir être détectée qu’à l’aide d’un appareil spécial. Cela est toujours vrai aujourd’hui, toutefois la puce électronique s’est largement démocratisée, et la plupart des personnes trouvant un chien errant ont le réflexe d’y penser.

En outre, tous les vétérinaires, la majorité des refuges, des services de fourrière, mais aussi la police, les pompiers et bon nombre d’éleveurs disposent d’un appareil pour détecter et lire le numéro d’identification par puce électronique d’un animal.

Que des avantages, par rapport à tous les inconvénients du tatouage qui nécessite une anesthésie, qui est falsifiable et qui s’estompe avec le temps !

Mode d’emploi de la puce électronique

puceLorsqu’un vétérinaire pose une puce électronique a un animal, il établit un certificat provisoire d’identification dont un feuillet revient au propriétaire et un exemplaire est envoyé à la Société d’identification électronique vétérinaire (SIEV). Le propriétaire reçoit ensuite une carte d’identification définitive, mais il faut compter plusieurs semaines pour l’obtenir.

Lors d’un déménagement ou d’un changement de propriétaire (à l’adoption par exemple), il suffit de renvoyer la partie correspondante de la carte d’identification au SIEV en suivant bien les instructions qui figurent sur la carte d’identification de l’animal.

À savoir : si vous choisissez ou avez choisi le tatouage, la procédure est presque similaire, mais la partie de la carte de tatouage est à envoyer au SIEV pour les chats, car ils gèrent le Fichier National Félin (FNF).

Voici quelques informations utiles :

Obligation réglementaire d’identification du chat

  • Avant la vente ou le don
  • Pour l’inscription du livre des Origines
  • Pour une présentation à un concours
  • Pour faire garder son animal
  • Pour figurer sur une petite annonce sur un journal ou sur internet
  • Pour voyager en dehors de France dans toute la communauté européenne

Pourquoi identifier son animal ?

Selon la loi du 6 janvier 1999, tous les chats de plus de 4 mois doivent être identifiés. Cette obligation est valable pour tout animal, donné ou vendu, quel que soit son âge. Lorsqu’un chat est adopté auprès d’une association, il est généralement identifié. C’est moins souvent le cas pour les adoptions entre particuliers.

Déroger à cette obligation expose le propriétaire de l’animal à une amende de 4ème classe (135 euros)

En outre, tout comme le passeport européen et le carnet de vaccination, l’identification est obligatoire pour voyager avec votre animal. Selon les pays, d’autres obligations et restrictions peuvent s’appliquer : consultez l’ambassade du pays de destination.

Enfin, dernière raison et non des moindres, l’identification permet de retrouver votre animal en cas de fugue, de perte ou de vol. S’il n’est pas identifié auprès des services vétérinaires et si on ne peut remonter jusqu’à vous, votre animal sera considéré comme errant et pourra être euthanasié passé un délai réglementaire de 15 jours. Faute de trouver leur maître, 500 000 chats et chiens sont euthanasiés en France chaque année.

Le pedigree

Le pedigree est un document qui présente la généalogie du chat sur plusieurs générations, qui précise l’élevage dont il est issu et qui lui confère le statut de chat de race. L’animal est inscrit sur un livre généalogique reconnu par le ministère de l’agriculture : Le livre des origines félines (LOOF). Le pedigree doit être conservé toute la vie de l’animal.

Obligation morale d’identification du chat

  • Protection de l’animal
  • C’est un geste de respect pour son compagnon qui lui donne une identité
  • Le chat circule librement. Le chat domestique se mélange aux populations de chats libres. Ces derniers font l’objet de captures, de stérilisations et parfois d’euthanasie. L’identification permet alors d’identifier les chats domestiques des autres
  • L’identification est inséparable du suivi médical de l’animal. Pour un animal identifié, le vétérinaire proposera spontanément un programme de suivi régulier.

Aujourd’hui premier animal de compagnie dans nos maisons, devant le chien, le chat est donc bien le plus mal loti, alors que le Code rural stipule que l’identification du chat comme du chien est obligatoire dès l’âge de 4 mois (sauf dans certains cas précis pour le chat), sous peine d’une amende qui peut monter jusqu’à 750 euros. Pourtant, à la SIEV, l’organisme gestionnaire du suivi de l’identification par radiofréquence, les demandes d’inscription au fichier félin ne se bousculent pas. En 2008, seuls 4 314 chats ont hérité d’un numéro d’identification. A ce rythme-là, à raison d’environ 4 500 inscriptions de chats par an, il faudra… plus de 2 000 ans à la France pour identifier les 10,7 millions de chats qu’elle compte désormais !

Identifier son animal, c’est lui donner une chance d’être retrouvé en cas de fugue mais c’est aussi indispensable si on veut le vacciner contre la rage.

Assurée autrefois par tatouage, l’implantation d’un transpondeur est de nos jours une alternative à l’identification.

La puce est mise en place sous la peau au niveau de la gouttière jugulaire gauche à l’aide d’un injecteur spécial. L’implantation du transpondeur étant considérée
comme un acte médical, seul un vétérinaire est habilité à la pratiquer. Une fois l’opération effectuée, le praticien remet au propriétaire un certificat provisoire portant le numéro d’immatriculation représenté en clair et sous forme d’un code-barres. Il mentionne l’espèce, le nom de l’animal, son sexe, sa date de naissance, sa race et la description de sa robe, les coordonnées complètes du propriétaire.

Le vétérinaire envoie l’original de ce certificat au fichier central (SIEV) et en conserve un double dans ses archives. Sous un délai de 4 mois maximum, le SIEV enverra au maître de l’animal une carte d’identification définitive. La puce étant invisible de l’extérieur, le propriétaire peut accrocher une médaille au collier de l’animal mentionnant que l’animal est porteur d’une puce électronique.

Le détenteur d’un animal a des devoirs à son égard. En cas de maltraitance, il est passible des peines prévues à l’article L521-1 du Code pénal.

Délais de garde en fourrière

Le fonctionnement de ces structures est régi par la loi n°99-5 du 6 janvier 1999. Les délais de garde sont de 8 jours ouvrés. A la fin de cette période, si l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière. Après avis d’un vétérinaire le gestionnaire peut céder l’animal à titre gratuit à des fondations ou associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui seules sont habilitées à proposer des animaux à l’adoption.

Depuis avril 2001 aucun département n’est touché par la rage et la loi exigeant l’euthanasie d’un animal trouvé en divagation sur la voie publique n’a donc plus lieu d’être.

La réglementation des éleveurs de chats

Dès qu’un propriétaire fait naître plus d’une portée estampillée Loof par an, il est considéré comme éleveur professionnel et doit respecter la réglementation en vigueur : déclaration à la Direction des services vétérinaires, obtention du certificat de capacité (Cétac) et acquisition d’un numéro de Siret comme activité agricole.

Le carnet de santé pour chats

puceLe carnet de santé du chat est le document qui retrace tout le passé médical de votre chat. Lors de la première visite chez votre vétérinaire, il vous remet ce document que vous devez garder durant toute la vie de votre chat. C’est dans ce petit livret que sont consignées toutes les caractéristiques du félin : nom, date de naissance, sexe, race, couleur et numéro d’identification si le chat est tatoué.

Le carnet de santé indique également le nom et l’adresse de l’éleveur du chat, pour les chats de race et les coordonnées de l’actuel propriétaire.

Après viennent les renseignements médicaux et les vaccinations. Même si ce n’est pas obligatoire au regard de la loi, faire vacciner son animal assure une protection contre les maladies les plus fréquentes. Le carnet est aussi un moyen de se rappeler quand doivent avoir lieu les rappels des injections. En général le vétérinaire vaccine contre quatre principales maladies : la leucose, le typhus, le coryza et la chlamydiose. En ce qui concerne la rage, même si la France est officiellement indemne de cette maladie, le vaccin est obligatoire dans certaines occasions : camping, centre de vacances, chenil, en Corse, dans les DOM-TOM et dans beaucoup de pays étrangers. Attention le certificat n’est valable que pour les chats tatoués.

Le passeport Européen

puceDepuis octobre 2004, pour voyager avec son chat hors du territoire français, il faut se munir de son passeport. Rendu obligatoire par le Ministère de l’Agriculture, il a pour but de faciliter les déplacements d’animaux domestiques sur tout le territoire Européen et dans les pays tiers. Ce document remis par votre vétérinaire ne remplace pas le carnet de santé et de vaccination, il le complète. Il n’est remis qu’au propriétaire de chats identifiés, c’est à dire tatoués et également vaccinés contre la rage. N’oubliez jamais de vous munir de ce passeport si vous désirez voyager avec votre animal, il vous ouvrira les portes de nombreux pays Européens à l’exception de l’Irlande, de la Suède et du Royaume Uni qui appliquent des mesures particulières en matière de sécurité sanitaire.

  • Dans le code civil, l’animal est placé dans la catégorie des biens meubles, donc inerte et sans vie !!

L’animal de compagnie n’est pas assez protégé et les actes de mauvais traitements ou de cruauté qui sont perpétrés contre les animaux ne sont pas assez réprimés.

Le problème est qu’il existe des peines différentes pour des faits identiques.
En effet les faits peuvent être considérés comme mauvais traitements ou comme des actes de cruauté et les peines sont bien différentes.

C’est ainsi que « des actes de cruauté » seront poursuivis par un tribunal correctionnel et sont passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende avec une peine complémentaire d’interdiction de détenir des animaux.

Par contre la qualification de « mauvais traitements » est simplement passible d’une amende conventionnel de 4ième classe, sans autre possibilité de peine complémentaire.

Malheureusement pour nos petits amis c’est plus souvent la qualification de mauvais traitements qui est retenue…

Adresses et numéros utiles

  • Fondation 30 Millions d’amis
    75402 Paris Cedex 08. Tél. : 0156 59 04 44
  • Société centrale canine (SCC)
    155, avenue Jean-Jaurès 93535 Aubervilliers Cedex. Tél.: 01 49 37 54 00
    Écoles vétérinaires Maisons-Alfort : 01 43 96 23 23
    Lyon: 04 78 87 25 25
    Nantes: 02 40 68 77 77
    Toulouse: 05 61 193800
  • Fondation Brigitte Bardot 28, rue Vineuse-75116 Paris.
    Tél.: 01 45 0514 60
  • Fondation Assistance aux animaux
    24, rue Berlioz-75016 Paris.
    Tél.: 01 40 67 10 04
  • Dispensaire
    23, av. de la République – 75011 Paris. Tél.: 01 43 55 76 57
  • SPA (siège social)
    39, boulevard Berthier-75017 Paris. Tél. : 01 43 80 40 66
  • Confédération nationale
    des SPA de France (CNSPA)
    25, quai Jean-Moulin – 69002 Lyon.
    Tél.: 04 78 38 71 85
  • Maison des vétérinaires 10, place Léon-Blum-75011 Paris.
    Tel/fax: 03 25 80 83 81-Site
  • Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) : La Corderie royale BP 263-17305 Rochefort Cedex. Tél.: 05 46 8212 34
  • Perdus, trouvés :
    www.i-cad.fr – 0810 778 778

Références

http://briganimals.com/l-identification-du-chat.html

Les chats et les fenêtres : attention danger !

Avec les beaux jours, nous ouvrons les fenêtres pour faire entrer le soleil et l’air. Mais le saviez-vous ? Les fenêtres peuvent représenter un réel danger pour nos chats.

Sommaire:
  1. Le risque de chute
  2. Comment protéger ses fenêtres ?
    1. Les fenêtres oscillantes et oscillo-battantes
    2. Sécurisation avec un filet fixé avec des crochets

    3. Balcon avec filet vert doublé fils de fer

    4. Cadre moustiquaire

    5. Sécurisation de fenêtres avec filet transparent fixé sur des barres extensibles

    6. Sécurisation de fenêtre avec création d’un cadre amovible

    7. Sécurisation d’un jardin

Hygiène du chat

Toilette

maison de toilette 01 Une maison de toilette fermée permet de garder les odeurs, d’empêcher de répandre la litière partout, de la positionner n’importe ou et de la transporter vers la poubelle facilement.
Évitez les maisons trop compliquées, auto-nettoyantes ou qui s’ouvrent de tout les cotés. Une maison doit pouvoir se nettoyer facilement : pas besoin de tiroir ou de pelle encastrée…

 

maison de toilette 02 Il existe les modèles sans couvercle, un peu moins chers mais tout aussi efficaces pour l’apprentissage des nouveaux chats ou des chatons. Préférez les modèles avec petit couvercle en forme de bordure afin que les chats ne retournent pas la litière par terre comme le montre bien ce beau chat blanc.

 

 

 

 

Vous pouvez emballer la partie inférieure dans un sac poubelle, comme cela, vous retournez le sac poubelle sur lui-même pour jeter la litière usagée rapidement.

Les litières en coquilles de noix ou en maïs peuvent être disposées directement dans le bac, un nettoyage est rapide avec vidage complet de la litière.

Poubelle

Après plusieurs test et après avoir comparé les avantages et inconvénients, nous avons adopté cette poubelle.

La Poubelle à litière pour chat
Litter Locker II
(Lien zooplus.fr)

Un principe de fonctionnement différent, donc compliqué au premier abord, mais très simple d’utilisation dans la vie courante, rapide, efficace, retient les odeurs et dure longtemps, même avec plusieurs chats.

Litter Locker

Elle demande une cartouche de sac poubelle spéciale, mais rentable. On utilise 40cm pour chaque utilisation pour une 50aine de sac.

Le fonctionnement est simple, on ouvre le couvercle noir, on y place les excréments, on tire le tiroir et tout est transvasé à l’intérieur ; le tiroir se referme et retient les odeur comme un couvercle.
Une fois le sac plein, on ouvre la poubelle en deux, on coupe le sac avec le cutter incorporé, un jolie nœud et direction la poubelle au fond du jardin.

Litière

Il existe différentes litières avec leur avantages et leur inconvénients:

litiere cristauxLa litière en cristaux est très propre d’un point de vue extérieur, on ne retrouve rien de collé aux pattes et donc rien (ou presque) sur le sol jusque sur les meubles. Cette litière a un coût assez élevé et il faut changer la litière entièrement quand le chat urine même si elle est agglomérante ; elle retient en partie les odeurs.

 

litiere argileLa litière en argile est très économique, mais aussi à changer très souvent. Un sac d’1€ tous les 2/3 jours. On retrouve beaucoup de miettes en dehors de la caisse et sur les meubles, chaises… A changer entièrement à chaque passage, ne retient aucune odeur et dégage une poussière que je ne respirerais pas. Je déconseille donc cette litière qui n’est même pas rentable.

 

litiere boisLitière en copeaux de bois compressé.Elle ne retient pas trop les odeurs, ne s’agglomère pas. Très peut de poussière, Bonne utilité pour les chats convalescent en cage.

 

 

 

litiere noixLitière concassée en coquilles de noix. Une grosse épaisseur doit être disposée (7-10cm de hauteur). Les chats pourront enterrer facilement de sorte que toutes les odeurs soient retenues. Les grains se transforment en boule (mais très fragile) au contact de l’urine ce qui permet de vider la litière assez facilement avec une pelle percée. Plusieurs chats peuvent utiliser la litière sans la vider et le contenu peut durer plusieurs semaines (faire très attention à l’état général de la litière). La rentabilité est bonne pour qui sait l’utiliser.

 

litiere maisLitière en grain de maïs. Une grosse épaisseur doit être disposée (7-10cm de hauteur). Les chats pourront enterrer facilement de sorte que toutes les odeurs soient retenues. Les grains se transforment en boule au contact de l’urine ce qui permet de vider la litière très facilement avec une pelle percée. Plusieurs chats peuvent utiliser la litière sans la vider et le contenu peut durer plusieurs semaines (faire attention à l’état général de la litière). La rentabilité est énorme pour qui sait l’utiliser.

Construire un abri

Comment créer un abri rapide et pas cher, solide et bien chaud pour nos amis à 4 pattes durant les nuits froides d’hiver.

Boite en Polystyrène à récupérer gratuitement dans n'importe quelle animalerie
Boite en Polystyrène à récupérer gratuitement dans n’importe quelle animalerie
Découper un rond de la taille du corps des chats, au milieu ou sur un coté
Découper un rond de la taille du corps des chats, au milieu ou sur un coté
Solidifier le contour avec du gros scoth
Solidifier le contour avec du gros scotch

ABRI04

Prévoir un tapis, coussin ou duvet au fond de la boite
Prévoir un tapis, coussin ou duvet au fond de la boite
Refermer le couvercle et solidifier avec du gros scotch
Refermer le couvercle et solidifier avec du gros scotch
Utiliser un gros sac de 100 litres bien solide
Utiliser un gros sac de 100 litres bien solide
Bien emballer comme un papier cadeau
Bien emballer comme un papier cadeau

ABRI09

ABRI10

ABRI11

Bien scotcher pour éviter l'entrée de la pluie
Bien scotcher pour éviter l’entrée de la pluie
Rabattre sur l'envers
Rabattre sur l’envers
Découper en étoile au niveau de l'ouverture
Découper en étoile au niveau de l’ouverture
Bien étirer le sac avec des morceaux de scotch au niveau de l'entrée
Bien étirer le sac avec des morceaux de scotch au niveau de l’entrée
Un curieux
Un curieux

Terminé, à poser dans des buissons persistants en hiver avec un petite couverture en laine à l’intérieur. Y faire entrer vos chats pour y déposer l’odeur et les chats errants s’y accommoderont durant les nuits froides d’hiver.

Bonne construction

Mission stérilisation

  • Il y a surpopulation animale en France.
  • Cette surpopulation génère une misère intolérable.
  • Selon les statistiques, il y a un adoptant pour 3 chats , sachant que chaque foyer possède en fait 1,55 chat, la moitié de ceux qui viennent au monde restera sur le carreau.
  • Puisqu’il n’y a pas de place pour tous, chaque chat qui nait a 50% de probabilité de finir à la rue et, s’il trouve un foyer responsable, il prend la place d’un autre, déjà né, qui ne sera pas adopté.
  • En faisant naître davantage, VOUS êtes coupable de la saturation dans les refuges et les fourrières !
  • Il y a aussi des personnes qui récupèrent des chatons donnés pour les vendre à un trafiquant fournisseur de laboratoire ou d’usines de chaussures ou de vêtements garnis de fourrure. Toutes ces horreurs sont occasionnées par ceux qui donnent leurs chatons comme on donne des bonbons.

stérilisation chat

Alimentation

Une alimentation sans céréales pour la santé des chats

Les chats sont par nature carnivores et non végétariens. Leur tube digestif est court et adapté à une nourriture à base de viande, riche en protéines et faible en glucides. Les chats ont besoin de protéines pour produire de l’énergie. Seule une alimentation à base de viande assure santé et vitalité optimales au chat.

Les céréales représentent une source bon marché de protéines et d’énergie pour les croquettes pour chat. Ceci étant, les chats ne sont pas habitués à manger des céréales dans la nature. De plus, ils ont un très faible besoin biologique en glucides. De nombreux vétérinaires considèrent que la présence de céréales dans les croquettes mène à des problèmes de santé : la teneur élevée en glucides des céréales peut causer surpoids, diabète, problèmes de digestion et autres maladies.

Marques de croquettes conseillées (en vente sur zooplus.fr) :

  • Orijen (marque utilisée par l’association)
  • Nutrivet
  • Applaws
  • Acana
  • Porta 21 Feline Finest Cats Heaven
  • Taste of the wild

Marques de boites conseillées (en vente sur zooplus.fr) :

  • Almo Nature Legend
  • Applaws
  • Feline Porta 21